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Des fils invisibles

1/10/2016

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Dans un article de la Presse + ce matin, un joueur des Canadiens de Montréal fait un parallèle entre la dysphasie et apprendre une nouvelle langue:  « Quand je suis arrivé de Russie pour me joindre au club, je ne parlais pas français et très peu l’anglais. Je comprends donc comment il peut, parfois, être difficile de se faire des amis quand on est un peu différent des autres. »​

Ce joueur de hockey a pris la peine de tendre la main. 

80% des troubles d'apprentissages sont en fait reliés à des DYS. Selon les études, il est estimé que 1 enfant sur 10 présente une ou des DYS. Trop d'enfants souffrent inutilement, puisque des solutions existent. Le ministère de l'éducation n'a pourtant aucun plan précis pour s'attaquer au problème. Et rare sont les commissions scolaires qui en ont pris l'initiative.

Il faut se prendre la main...il faut se prendre en main.  Ces élèves brillants ont tout simplement une façon différente d'apprendre et de fonctionner. Tout comme leurs congénères (Alexander Graham Bell, Richard Branson, Erin Brockovich, Leonardo da Vinci, Steve Jobs, Pablo Picasso, etc.), les enfants DYS ont un énorme potentiel et ne demandent qu'à pouvoir l'exploiter.

Formons une grande vague pour faire changer les choses. Vous voulez aider? Vous impliquer? Alors aidez-nous avec notre projet.

Je vous laisse sur les paroles de cette mère qui se bat aussi fort que son fils: « Des fils invisibles se tissent entre des gens qui ne se connaissent même pas, mais qui ont un vécu commun. Et par ces fils passent leur empathie et leur sympathie. Elles me donnent un élan pour tenir bon, pour continuer à me battre pour mon p’tit homme. Le cœur beaucoup plus léger. »

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Des parents poursuivent la commission scolaire

1/5/2016

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Après s'être battu pendant quatre ans pour que son fils dysphasique puisse avoir accès à une classe spéciale, un couple de Lévis a décidé de poursuivre la commission scolaire. 

Un bon nombre de parents d'enfants qui présentent une dyslexie, dysorthographie, dyscalculie mène un combat quotidien. Plusieurs de ces enfants s'épuisent, font une dépression, veulent en finir avec leur vie...

La répercussion des ces "dysfficultés" sur la santé mentale est malheureusement très rarement pris en compte. On se fait dire: votre enfant réussit bien!  Pour celui qui n'a pas l’œil averti, les dys demeurent invisibles. Ces jeunes doivent fournir beaucoup plus d'effort que les autres et ça ne se voit pas. Les services ne suivent donc pas.

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Eugénisme dyslexique

12/30/2015

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Ouf! Pas drôle de lire ça! Mais en même temps, j'avoue que je me suis déjà posé la question si, avoir été au courant de la dyslexie, j'aurais eu mes enfants. Maintenant je peux dire que OUI! J'aurais par contre fait les choses autrement.

J'ai fait l'école à la maison avec mon garçon triple-dys, et je peux vous dire qu'il n'y a pas de limite à ce qu'il peut accomplir. Il est de retour en classe cette année. À recommencer, mes enfants n'auraient jamais mis les pieds à l'école. Ils auraient gardé leur soif d'apprendre, leurs merveilleux cerveaux se seraient développés au gré de leurs curiosités...

Je réalise que c'est l'ignorance, le manque d'ouverture et le manque de ressources qui les placent en situation de handicap.

​Largest UK sperm bank turns away dyslexic donors

Britain’s largest sperm bank has been turning away donors with dyslexia in what it describes as attempts to “minimise the risk of transmitting common genetic diseases or malformations to any children born”.

​Lire la suite:

http://www.theguardian.com/society/2015/dec/29/largest-uk-sperm-bank-turns-away-dyslexic-donors?CMP=soc_567
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Voici l'article en français: ​http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/12/30/01016-20151230ARTFIG00186-la-banque-du-sperme-de-londres-accusee-d-eugenisme.php
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"Moi, mon enfant", ou les parents trop protecteurs

12/5/2014

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 Je partage avec vous un article que j’ai trouvé affiché sur le babillard à l’entrée de l’école de mes enfants. Ce document ne se trouvait pas dans le salon du personnel, mais bien visible, à l’endroit ou les parents entrent dans l’école et attendent leur marmaille. Bien que je sois d’avis qu’il s’agit du geste très maladroit et qui ne fait que démontrer le manque de tact, de respect et de compétence en communication de la direction (qui je suppose a approuvé la mise en place de ce message), je comprend leur sentiment d’impuissance vis-à-vis l’implication des parents.

Je peux croire que certains parents exagèrent. Par contre, lorsque notre enfant (ou nos enfants!) présentent un ou des troubles d’apprentissages, il est souvent nécessaire de se faire porte parole de celui-ci. J’ai constaté que l’école n’a tout simplement pas l’information et les compétences nécessaires pour s’occuper adéquatement des mes enfants. Ils peuvent bien ruer dans les brancards quand le ministre de l'éducation annonce qu'ils seront évalués (lire l'article Le ministre de l'Éducation, Yves Bolduc, veut mettre en place un mécanisme d'évaluation des profs au primaire et au secondaire.).

Ils ont beau dire « faites nous confiance! »...mais quand l’enfant en arrive à la dépression, anxiété et phobie scolaire, il faut ouvrir les yeux! 
Voici l’article en question:

  « Moi, mon enfant », ou les parents trop protecteurs
3 septembre 2014  | Marc-André Girard - Auteur et directeur des services éducatifs dans un établissement d’enseignement privé  

Le lien affectif de certains parents avec leur enfant s’apparente à un prolongement du cordon ombilical. Un grave problème pour le système scolaire.

Si vous évoluez dans le milieu scolaire, vous avez certainement plus d’une anecdote à raconter à propos d’un phénomène qui prend de plus en plus de place dans le quotidien des différents professionnels scolaires : enfant roi, parent roi, parent hélicoptère, etc.  

Au centre de cette crise de confiance envers le milieu de l’éducation se trouve une réelle opposition de perception sur le rôle du parent au sein de l’éducation de son propre enfant. D’où le fameux « Moi, mon enfant… » qui inaugure trop souvent les phrases d’intervention de parents interagissant avec un enseignant ou un cadre scolaire. Relevant désormais du cliché, ce bout de phrase significatif démontre bien que le parent s’affiche comme seul expert de son enfant, comme celui qui connaît le mieux les besoins de celui-ci et qui espère les imposer au milieu scolaire.  

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Un peu d'empathie avec ça?!?

12/3/2014

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Tous les petits amis de la classe peuvent nommer les lettres de l'alphabet et les chiffres, mais pas lui. Ils savent tous réciter les jours de la semaine...en ordre...pas lui. Ses copains sont capables de faire du vélo à deux roues depuis un bon moment déjà, pas lui. Il ne lit pas bien et surtout pas vite. Il a beaucoup de difficulté à apprendre à lire l'heure et à compter de l'argent. Il est quasiment incapable de faire des soustractions. Il a du mal à se souvenir de la signification des mots (déterminant, adjectif...lequel fait quoi?!?). Il cherche le bon mot...et se trompe. Et les fractions maintenant... "Presque tout le monde comprend sauf moi! Je suis nul!".  Que dire à cet enfant?!?  Comment réagir auprès de ses parents? Cet article vous donnera une piste:

What To Do When Your Student Says “I’m Stupid!”
Written by: Anne-Marie Morey     

“There’s no pain on earth that doesn’t crave a benevolent witness.”

― Sue Monk Kidd, The Invention of Wings

You’ve heard it before, and it breaks your heart:

“I’m dumb!”

“I’m stupid!”

“Everyone is better than me!”

As educators, our usual response is, “Of course not! You’re smart!”

Unfortunately, empty reassurance doesn’t fix anything.

Here’s why. When a student confesses these feelings, they’re trusting you. They’re giving you a glimpse of deep pain. Rushing to reassure the student does nothing to heal that pain.

Instead, try empathy.

What Is Empathy and Why Is It So Powerful?The desire to be seen and for our experiences to be understood is a universal drive. Empathy is the ability to sense other people’s emotions and imagine how that person is feeling or thinking.
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