Je partage avec vous un article que j’ai trouvé affiché sur le babillard à l’entrée de l’école de mes enfants. Ce document ne se trouvait pas dans le salon du personnel, mais bien visible, à l’endroit ou les parents entrent dans l’école et attendent leur marmaille. Bien que je sois d’avis qu’il s’agit du geste très maladroit et qui ne fait que démontrer le manque de tact, de respect et de compétence en communication de la direction (qui je suppose a approuvé la mise en place de ce message), je comprend leur sentiment d’impuissance vis-à-vis l’implication des parents. Je peux croire que certains parents exagèrent. Par contre, lorsque notre enfant (ou nos enfants!) présentent un ou des troubles d’apprentissages, il est souvent nécessaire de se faire porte parole de celui-ci. J’ai constaté que l’école n’a tout simplement pas l’information et les compétences nécessaires pour s’occuper adéquatement des mes enfants. Ils peuvent bien ruer dans les brancards quand le ministre de l'éducation annonce qu'ils seront évalués (lire l'article Le ministre de l'Éducation, Yves Bolduc, veut mettre en place un mécanisme d'évaluation des profs au primaire et au secondaire.). Ils ont beau dire « faites nous confiance! »...mais quand l’enfant en arrive à la dépression, anxiété et phobie scolaire, il faut ouvrir les yeux! Voici l’article en question: « Moi, mon enfant », ou les parents trop protecteurs 3 septembre 2014 | Marc-André Girard - Auteur et directeur des services éducatifs dans un établissement d’enseignement privé Le lien affectif de certains parents avec leur enfant s’apparente à un prolongement du cordon ombilical. Un grave problème pour le système scolaire. Si vous évoluez dans le milieu scolaire, vous avez certainement plus d’une anecdote à raconter à propos d’un phénomène qui prend de plus en plus de place dans le quotidien des différents professionnels scolaires : enfant roi, parent roi, parent hélicoptère, etc. Au centre de cette crise de confiance envers le milieu de l’éducation se trouve une réelle opposition de perception sur le rôle du parent au sein de l’éducation de son propre enfant. D’où le fameux « Moi, mon enfant… » qui inaugure trop souvent les phrases d’intervention de parents interagissant avec un enseignant ou un cadre scolaire. Relevant désormais du cliché, ce bout de phrase significatif démontre bien que le parent s’affiche comme seul expert de son enfant, comme celui qui connaît le mieux les besoins de celui-ci et qui espère les imposer au milieu scolaire. Lire la suite. Tous les petits amis de la classe peuvent nommer les lettres de l'alphabet et les chiffres, mais pas lui. Ils savent tous réciter les jours de la semaine...en ordre...pas lui. Ses copains sont capables de faire du vélo à deux roues depuis un bon moment déjà, pas lui. Il ne lit pas bien et surtout pas vite. Il a beaucoup de difficulté à apprendre à lire l'heure et à compter de l'argent. Il est quasiment incapable de faire des soustractions. Il a du mal à se souvenir de la signification des mots (déterminant, adjectif...lequel fait quoi?!?). Il cherche le bon mot...et se trompe. Et les fractions maintenant... "Presque tout le monde comprend sauf moi! Je suis nul!". Que dire à cet enfant?!? Comment réagir auprès de ses parents? Cet article vous donnera une piste:
What To Do When Your Student Says “I’m Stupid!” Written by: Anne-Marie Morey “There’s no pain on earth that doesn’t crave a benevolent witness.” ― Sue Monk Kidd, The Invention of Wings You’ve heard it before, and it breaks your heart: “I’m dumb!” “I’m stupid!” “Everyone is better than me!” As educators, our usual response is, “Of course not! You’re smart!” Unfortunately, empty reassurance doesn’t fix anything. Here’s why. When a student confesses these feelings, they’re trusting you. They’re giving you a glimpse of deep pain. Rushing to reassure the student does nothing to heal that pain. Instead, try empathy. What Is Empathy and Why Is It So Powerful?The desire to be seen and for our experiences to be understood is a universal drive. Empathy is the ability to sense other people’s emotions and imagine how that person is feeling or thinking. Lire la suite...
Pour de nombreuses personnes, vivre avec un trouble d’apprentissage revient à fournir plus d’efforts pour obtenir des résultats décevants et à être confronté de façon quotidienne à l’échec. Une situation dont les séquelles se manifestent à plusieurs niveaux, notamment à travers une faible estime de soi et un état d’anxiété chronique.
« Tout le monde a besoin de se faire dire qu’il est bon. C’est ce qui alimente l’estime de soi et la construction de son image », avance Dave Ellemberg, neuropsychologue et professeur au Département de kinésiologie de l’Université de Montréal. Alors que, en contexte scolaire, les enseignants utilisent fréquemment des systèmes de valorisation faits d’étoiles, de bonshommes sourire et de tableaux d’honneur, le jeune souffrant de dyslexie, lui, n’a jamais d’étoile et son nom ne figure pas sur le tableau d’honneur. « On lui dit simplement de travailler plus fort. » Selon les circonstances, ses échecs peuvent être attribués à la paresse ou à de faibles capacités intellectuelles. À une autre époque, on aurait dit simplement qu’« il n’est pas fait pour l’école ». Lire la suite |
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