Voici un texte faisant partie d'un cahier spécial au sujet des troubles d'apprentissages. Celui-ci me touche particulièrement. Je me suis fait dire plusieurs fois par l'école que mon enfant réussissait quand même bien, comme pour dire qu'il n'était pas nécessaire d'appliquer des mesures d'aide. Ce qu'ils ne réalisent pas, c'est que ce petit bout d'homme doit travailler TRÈS fort pour réussir. Il y arrive,, mais à quel prix? Il se sent nul de devoir mettre tant d'efforts quand ses camarades le font avec facilité. De plus, il est épuisé mentalement. Aucun adulte accepterait de fournir, jour après jour, ce niveau d'effort cognitif. Ils demanderaient vite un congé pour burn-out professionnel! Et on demande à cet enfant de persévérer... |
Pour de nombreuses personnes, vivre avec un trouble d’apprentissage revient à fournir plus d’efforts pour obtenir des résultats décevants et à être confronté de façon quotidienne à l’échec. Une situation dont les séquelles se manifestent à plusieurs niveaux, notamment à travers une faible estime de soi et un état d’anxiété chronique.
« Tout le monde a besoin de se faire dire qu’il est bon. C’est ce qui alimente l’estime de soi et la construction de son image », avance Dave Ellemberg, neuropsychologue et professeur au Département de kinésiologie de l’Université de Montréal. Alors que, en contexte scolaire, les enseignants utilisent fréquemment des systèmes de valorisation faits d’étoiles, de bonshommes sourire et de tableaux d’honneur, le jeune souffrant de dyslexie, lui, n’a jamais d’étoile et son nom ne figure pas sur le tableau d’honneur. « On lui dit simplement de travailler plus fort. » Selon les circonstances, ses échecs peuvent être attribués à la paresse ou à de faibles capacités intellectuelles. À une autre époque, on aurait dit simplement qu’« il n’est pas fait pour l’école ». Lire la suite
« Tout le monde a besoin de se faire dire qu’il est bon. C’est ce qui alimente l’estime de soi et la construction de son image », avance Dave Ellemberg, neuropsychologue et professeur au Département de kinésiologie de l’Université de Montréal. Alors que, en contexte scolaire, les enseignants utilisent fréquemment des systèmes de valorisation faits d’étoiles, de bonshommes sourire et de tableaux d’honneur, le jeune souffrant de dyslexie, lui, n’a jamais d’étoile et son nom ne figure pas sur le tableau d’honneur. « On lui dit simplement de travailler plus fort. » Selon les circonstances, ses échecs peuvent être attribués à la paresse ou à de faibles capacités intellectuelles. À une autre époque, on aurait dit simplement qu’« il n’est pas fait pour l’école ». Lire la suite